Le week-end dernier, nous sommes partis avec Fred respirer l’air Breton et, le moins que l’on puisse dire, c’est que de l’air, nous en avons eu !
Départ le vendredi dans l’après-midi après une bonne journée de travail où la seule chose directe sera notre montée jusqu’à Nantes. Ensuite, on peut dire que la route aura été aussi tortueuse que possible, mais avec son lot de micro-galère. Quelle idée que de passer par des villes comme Rochefort-en-Terre, Malestroit ou encore Josselin, un vendredi soir et, en pleine saison touristique ? On va la faire courte, nous mettrons un peu plus de quatre heures pour faire les trois petites qui étaient prévues. Mais la récompense sera déjà sur la grille à notre arrivée.




Le samedi, on a une petite boucle de 250 km qui nous fera passer par Fort La Latte, Le Cap Frehel, La pointe d’Erquy et La Baie de Saint-Brieuc.
La météo sera maussade, et le départ se fait sous un joli crachin Breton. Nous savons que ce sera le cas jusqu’à 10 h environ et il est à peine 8 h 30 lorsque nous prenons la route. Bref, les premiers kilomètres se feront à la cool, surtout que nous allons prendre des portions de routes totalement inconnues. Malgré tout, au fil des kilomètres et, plus nous montons vers la côte, plus le temps s’éclaircit.
Nous ferons un petit détour par Matignon pour aller acheter notre pause déjeuné et faire le plein. Ce sera aussi l’occasion de retirer nos tenues de pluie pour le reste de la journée.
Aller, direction Fort La Latte pour notre premier vrai arrêt de la journée. En chemin, nous longerons un morceau de route jusqu’au bord de la baie de Fresnaye et c’est tout simplement magnifique. L’eau émeraude, la route légèrement sillonnée, un pur régal. Dommage que la section ne soit pas plus longue, car on en demanderait pendant des heures.
Elle nous déposera pratiquement sur le parking du fort et, après un peu de recherche, nous finirons par parquer les motos à l’arrache tellement le lieu est occupé.

On dépose le matos, on prend le casse-croute, et nous voila parti gambader sur un chemin côtier qui va nous déposer à la porte du fort. Là aussi, on va faire simple, le lieu est magnifique, mais c’est aussi un piège à touriste. Nous pensions pouvoir nous approcher suffisamment du fort pour pouvoir manger à côté, mais quenini, le péage (honnêtement, vu le tarif, ça ne peut que s’appeler comme ça) nous stoppera dans notre élan.
Nous prendrons quelques photos au loin et déciderons de remonter jusqu’aux motos pour manger en tête-à-tête avec elles.
Pendant le repas, le vent se lèvera assez fortement, mais comme nous sommes un peu dans un vallon, nous ne le ressentons pas encore vraiment.




Une fois que nous reprendrons les motos pour aller au Cap Fréhel ça ne sera pas le même son de cloche, un vent à défriser les moutons, c’est invité dans notre journée, et ne nous quittera plus.
Le vent est tellement fort, que nous prendrons la décision de ne pas aller au bout du Cap Fréhel et de continuer directement sur La pointe d’Erquy. Autant, vous dire que la route côtière entre les deux sera réellement sport. Fred s’en fera une petite frayeur en se faisant un peu trop chahuter de gauche à droite, mais nous arriverons à Erquy comme prévu. Sur place, on va tourner, virer, retourner, revirer au fil des déviations pour finir sur une route barrée à moins de deux kilomètres de La Pointe. Rien de grave en soi, sauf que c’est la seule route qui mène à La Pointe, résultat demi-tour !

Nous prenons donc la route de notre dernière destination, la Baie de Saint-Brieuc avec une petite halte à La centrale marémotrice de Pond-Rolland. Un endroit superbe au passage.
À Saint-Brieuc, rebelote, ça tourne et contourne dans tous les sens, mais nous finirons par arriver sur le port de plaisance où nous voulions prendre un petit café. Bon bas, tu te doutes de la suite, pas un café d’ouvert alors qu’il est presque 16 h !
On ne va pas se mentir, il ne fait pas chaud, ça vente comme pas possible, et il n’y a pas moyen de boire un café, c’est la goutte ! On rentre !
Nous voilà repartis pour la dernière portion à travers les routes bretonnes et retourner vers Josselin pour terminer la journée avec les amis devant une bonne bière, nonméo !
Dimanche et son retour sont déjà là. La journée s’annonce bien plus clémente que la veille, il suffit de voir ce petit lever de soleil, il y a plus dégueulasse quand même !

Ah oui, il est à peine 8 h du mat’ et Fred et moi sommes déjà prêt, non pas que nous soyons pressés de rentrer, mais l’impatience de prendre la route nous fait tomber de nos lits.
Alors, on se prépare, mais nous ne prendrons la route qu’en milieu de matinée, direction, une nouvelle fois, sur des portions de route que nous ne connaissons pas. Vu le temps, on se dit, on part, on verra bien où est-ce que nous ferons la pause déjeuner. Les sections s’enchaînent jusqu’à tomber par hasard nez à nez avec le château de Trédion. Une pause photo s’impose !
Aller feu, direction Arzal pour essayer de trouver un petit spot pour la pause repas. Et là, on va se la faire bien mieux que la veille, on prend un petit chemin et on tombe sur une espèce de crique non loin de l’estuaire de La Vilaine. Il n’en faut pas plus pour se poser et prendre le temps.



Une heure plus tard, nous reprendrons la route direction Saint-Nazaire et comme nous avons le temps, nous irons sur le vieux port pour prendre un petit café en terrasse.
Après, eh bien, c’est le franchissement du pont et son interminable quatre voies jusqu’à la maison où il n’y aura rien de particulier à dire.
À la finale, nous aurons fait presque 800 km avec vraiment très peu de grands axes et, c’était le but !
Partager de bons moments et rouler à la cool, mission remplie.