Après un an d’attente, nous voila enfin au jour du départ pour aller du côté de l’Auvergne, enfin même complètement en Auvergne puisque nous resterons sur place.
Niveau roadbook, nous avons prévu deux grosses journées pour l’aller et le retour, mais surtout deux jours de roulage de cols, avec une journée exceptionnelle en nombre de franchissements.
L’équipe cette année est entièrement renouvelée et sera une première expérience pour mes trois compères. Bas oui, le principal n’est pas de savoir si tu vas vite, mais si tu vas loin ! Et pour ça il faut partager tes expériences avec les nouveaux.
Je passerai donc les 4 prochains jours avec Cédric et son SV650, Julien avec sa CB650R et Bruno en Tracer9 GT. Bien évidement, je suis toujours avec mon fidèle Tracer 900 qui, au passage, à maintenant largement passé les 90 000 km.
Jour 01 – Vers l’Auvergne et pas trop au-delà
Rassemblement à 7h30, avec une petite tête de réveil compliqué, couplé à celui de l’excitation du départ. En clair, on n’est pas frai, mais ça rigole !
On se check et on revoit rapidement la trace de la journée. Le programme est simple, on prend un trajet assez direct jusqu’à Limoges, mais en passant uniquement par des nationales. Ensuite, on bifurquera pour des sections nettement plus sympas qui nous mettront dans l’ambiance pour les jours suivants, notamment avec le premier passage de col. Eh oui, je suis comme ça, un jour un col !
Aller, contrôle du chargement des motos et zou feu pour une première section jusqu’à Niort où nous ferons le premier arrêt café croissant. Cette section n’est pas la plus drôle, même assez monotone, c’est pourquoi nous ne resterons pas bien longtemps sur place et nous reprendrons rapidement la route direction Limoges. Sur la route, nous ferons un arrêt à Confolens pour la vraie pause du midi.
Ce sera aussi le moment de réunir le groupe puisque Bruno, venant de Sarthe, nous rejoindra.
Nous sommes dans un coin bien agréable avec le bruit de l’eau pour bercer nos sandwichs.
Nous reprenons la route jusqu’à Limoges que nous traverserons aussi vite que possible afin de prendre une dernière portion de quatre voies jusqu’à Magnac qui sera l’entrée de notre terrain de jeu, enfin !





Et là, changement de décors, fini les portions toutes droites interminables, ce sera virage jusqu’à Egleton. Ce n’est clairement pas l’accès le plus rapide, mais nous étions obligés de passer par le sud du Plateau des Millevaches pour bien commencer ce roadtrip. Et nous ne sommes pas déçus lorsque nous arriverons au Col de Lestards (849 m), tout le monde affiche un grand sourire !



Il est 16h30 et nous devons être au camping pour 17h30 autant dire qu’il ne faudra pas mollir.
Nous reprenons la route pour Egleton où il restera une trentaine de kilomètres avant le camping. Et quels kilomètres ! La route, c’est du n’importe quoi. Si nous n’étions pas chargés comme des mules, je pense que le rythme aurait été, comment dire, nettement plus soutenue.
Nous voilà arrivés au camping pour prendre place dans nos quartiers. Nous déchargeons les valises et reprenons une dernière fois la route jusqu’à Mauriac afin de faire les courses. Nous n’étions pas près pour la route qui va nous emmener jusqu’à là-bas. Mais, comme nous la prendrons plusieurs fois, nous en parlerons plus tard.



Retour, apéro, déchargement des cartes SD, du classique, nous commençons bien évidement à refaire le monde comme à notre habitude quoi.
Pour moi, c’est aussi l’instant de capturer les premiers ressentis de mes petits poussés afin de savoir comment ils ont vécu cette première journée. J’en profite pour leur demander comment ils se sont senti sur les sections qui ont suivi Limoges, car les routes étaient encore très belles par rapport à ce qu’ils vont avoir sous les pneus les prochaines 48 heures. Bon, et bien les sourires sur les visages parlent une fois de plus et je suis rassuré pour la suite.
Mais tout ça, ce sera demain, en attendant… dodo !
Jour 02 – Un air de déjà-vu dans une ambiance polaire
Pour ce deuxième jour, j’ai décidé de reprendre une partie de notre passage en 2022 avec Fred et Nico. La particularité, c’est que nous le ferons dans le sens inverse.
Départ 8h30 direction le point de vue de Grattes Bruyère et quel panorama il va nous offrir.
D’un coup, tu es coupé du monde, et cela te rappelle à quel point tu es petit face à tous ces paysages que composent notre pays. Et encore se n’est rien de ce qui nous attend le lendemain.
Quelques kilomètres plus loin, nous nous arrêterons de nouveau à un point de vue, celui de Borg-les-Orgues. Là… idem, personne, pas un chat, le lieu est juste à nous et nous en profiterons. Le silence est une force dans ces instants que nous n’avons plus l’habitude d’apprécier. Quand il est couplé à la vue, la magie opère.





Nouvelle prise de vue au Château du Val, encore un lieu magnifique même si le tourisme commence à refaire son apparition. Nous prendrons un petit café sur place, car la fraicheur, déjà présente, commence à bien se faire ressentir. Nous ne nous attarderons pas plus que ça, parce que l’heure tourne et il nous faut avancer sur la trace. Direction Le Mont-Dore pour la pause du midi.


Sur la route, nous traverserons un plateau situé entre La Tour-d’Auvergne et La Bourboule. Sur ces quelques kilomètres complètement exposés le froid s’installe clairement. Nous perdons environ 1° tous les 5 km avec un grésil qui tombe et qui apporte de l’humidité en plus. La route en devient piégeuse à certains moments, mais nous avançons bravement jusqu’à une supérette pour acheter de quoi grignoter. Nous pousserons dans la foulée jusqu’à Mont-Dores où nous avons repéré un parc.
Une fois sur place, c’est la douche froide ! On se les caille !
Le sandwich a du mal à réchauffer les organismes, entre le vent, le froid et l’absence de rayon de soleil, un moment de doute s’installe dans le groupe. Et oui, d’où nous sommes, nous pouvons voir ce qui se passe au sommet, là où nous devons aller, et autant dire que l’excitation a laissée place à l’interrogation voir à la résignation. On y va, on n’y va pas… telle sera la question !
Finalement, nous déciderons de monter le Col de la Croix-Saint-Robert (1451 m) et de nous faire notre opinion sur place, mais j’annonce déjà qu’il n’y aura pas d’arrêt, car le vent est vraiment présent.
La montée se fait finalement sans problème, à l’exception d’une vache ayant décidé de partir en road trip, elle aussi.
Une fois au sommet, nous attaquons directement la descente et donc la section de course de côte. Cette portion est toujours un billard, mais, pour l’avoir fait dans le sens de la montée deux ans auparavant, elle est nettement plus technique et dangereuse dans le sens inverse. Cédric se fera une petite frayeur entre deux virages à l’aveugle et Bruno idem lors d’un passage en sous-bois humide.




Nous ferons une pause au point de vue du Rocher de l’Aigle et nous aurons le droit à un retour du soleil qui va nous rebooster pour la journée. On est tellement bien qu’on se dit que nous aurions dû pousser sur la trace avant la pause repas afin de pouvoir lézarder pendant notre halte. Le sandwich aurait certainement eu une autre saveur !

On relance la machine jusqu’au magnifique Lac Pavin et nous enchainons après une courte pause-café vers le Col de La Geneste (1372 m). Il n’y a rien de particulier à y faire, juste que la route et ses enfilades sont tout bonnement à faire à moto. Bruno ouvrant la voie, je lui dis de faire l’impasse sur le Lac Chauvet afin que nous puissions gagner un peu de temps pour la suite.
Nous prendrons une longue section de route où ça va dérouler sévères jusqu’à Condat. Si sévère que la première vraie grosse erreur de ces quatre jours va arriver. Un dépassement un peu hasardeux dans le groupe va remettre tout le monde dans le droit chemin et nous rappeler qu’il ne faut pas rouler plus vite que son ange gardien. Pas de conséquence cette fois-ci, mais une piqure de rappel toujours utile.

Aller, nous attaquons la route des Gorges de Voussaire à partir de Condat. C’était une section que j’attendais, car complètement nouvelle pour moi, mais malheureusement, elle ne vaut pas l’idée que je m’en étais faite. Alors attention, la route est magnifique, mais beaucoup trop tortueuse pour pouvoir en profiter comme il le faudrait. Cette route est clairement pour la découverte à vélo par exemple. Nous n’en ferons d’ailleurs que la moitié, car le camping est à l’opposé et nous devons bifurquer.





Nous reprendrons une route de liaisons à allure sympathique jusqu’à Mauriac et l’arrêt ravitaillement nourriture et essence. Le retour final se fera une fois de plus par la route du Barrage de l’Aigle avec un arrêt photos cette fois-ci.
La suite, vous la connaissez, camping, GoPro, apéro, dodo !
Demain sera la grosse étape de cols, légèrement raccourci, car les températures annoncées sont encore très très fraiches
Jour 3 – De la mousse, des gravillons, mais des cols !
Petit démarrage tranquille ce matin. Café, tartine et rigolade dès le réveil.
Aujourd’hui ce sont les cols, beaucoup de cols, il y en aura 13, ouep rien que ça.
Mais, avant, direction le Viaduc des Roches Noires qui vient d’être refait à neuf.
Nous voilà donc partit sur une route pleine de mousse et boueuse pour bien s’échauffer, le tout en descente. Ouai, elle est un peu sport celle-ci, mais le lieu est censé en valoir le coup.
Au bout de 15 minutes, nous voilà face à la première déconvenue de la journée, des grilles ferment le passage. En faite les travaux ne sont pas finis et l’accès à l’ouvrage est toujours interdit. Qu’à cela ne tienne, nous rebroussons chemin, par la même route, et nous nous arrêterons là où nous pourrons pour admirer le viaduc. D’un peu loin certes, mais il est bien là. Un joli morceau d’architecture niché entre deux pans d’une vallée, elle-même dans un joli écrin de brume. Magnifique !

Nous reprendrons la route vers Spontour pour rejoindre l’autre côté de la vallée et sa route qui nous mènera jusqu’à Salers. Après une magnifique section dans une brume à couper au couteau, nous arrivons au seul pont qui permet de franchir la Dordogne et devinez quoi ? Eh bien oui, le pont est en travaux, la route est fermée. Décidément aujourd’hui, je sens que la journée va se transformer en roadbook papier plutôt que suivi de trace à la cool.
Je sors donc OsmAnd pour regarder comment nous pouvons contourner ce problème. Nous n’avons pas beaucoup de solution, il faut rebrousser chemin pour repiquer vers le barrage de l’Aigle puis longer la route par l’autre rive et enfin reprendre la trace. Bon et bien go !
En chemin, nous nous arrêterons dans un café/bar/restaurant/discothèque, bref un endroit comme on n’en fait plus et nous ferons une petite pause-café avec une vue terrasse bien sympathique.






Nous voilà enfin en train de remonter vers Salers et cette route est quasiment directe. Pas trop grande, pas trop petite, pas trop de circulation. Une route comme nous les aimons, ça enroule tranquille et ça passe tout seul. Nous aurons une minisection à grosses épingles juste à l’entrée de Salers du pur plaisir, surtout dans le sens inverse que nous reprendrons un peu plus tard.
À Salers, nous ferons la halte shopping. Sandwich, souvenir, c’est bon tout y est. Vu la météo, nous décidons d’aller manger au premier col, celui de Saint-Georges (952 m). Cela nous permettra d’être sûr de n’avoir rien de plus haut que nous pour pouvoir profiter du soleil. On en a vraiment besoin. Mais pour y accéder, nous devrons le mériter. Alors que la route s’annonçait bien, le panneau que nous détestons tous, nous les motards, se présente : les gravillons ! Et pas qu’un peu, sur plus de 6kms nous aurons le droit de donner une douche de gravasse à nos pneus. La photo ci-contre devrait vous en convaincre.
Une vraie plaie cette partie de route, mais le sommet en vaudra la chandelle.
Sur place, nous aurons même le droit à un comité d’accueil façon Auvergnate. Des bénévoles pour une course d’un côté et une meute de chasseur de l’autre. Je peux vous dire que ça ne biche pas dans le coin. On s’en fiche, la vue est magnifique, le soleil est chaud et les sandwichs copieux ! Donc ça passe !
Une bonne demi-heure plus tard, nous reprenons la route pour enchainer les cols jusqu’à celui qui nous offrira le gouter. En faite, je m’aperçois que la journée était dédiée à la bouffe finalement ;p
Aller go ! On enchaine le col de Légal (1231 m), celui de Bruel (1308 m), puis La Croix de Cheules (907 m) et enfin le col du Perthus (1309 m) où nous ferons une petite pause. Je sais, je la fais courte, mais entre le col du repas et celui-ci, j’ai, comment dire, légèrement débranché le mode “contemplation” pour mettre le mode “fais-toi plaize !”. Et puis flûte, je n’y peux rien s’il n’y a que deux cartographies différentes dans ma tête.












On reprend la route derrière un autre groupe en déambulation dans le quartier. Ça nous donne une route à la cool, même si deux trois fois dans les intercom, nous nous dirons avec Bruno : “ On gaze ou non ?”. Finalement, nous resterons sages jusqu’au Col de Cère (1294 m). C’était une section très courte, mais très rapide avec un enchainement de longues épingles, que du bonheur !
Nous continuons sans relâche vers le Col d’Entremont (1210 m) qui sera la bifurcation pour commencer à revenir vers le camping. La route est belle, ça s’enchaine plutôt bien, mais, lorsque nous rattrapons la route officielle des Cols des Volcans d’Auvergne, nous voyons un panneau qui indique que le Pas de Peyrol est fermé pour travaux.
Je prends deux minutes sous mon casque pour me remobiliser, car ce panneau annonce simplement le fait que nous ne pourrons pas atteindre l’objectif, et accessoirement le point le plus haut, de ce road trip.
Qu’à cela ne tienne, j’ai suffisamment préparé les différentes tangentes possibles et il est encore assez tôt. Je décide donc de continuer le programme initial, nous verrons bien. Dans le pire des cas, j’ai déjà le détour en tête qu’il faudra faire.
Nous voilà donc sur la magnifique route qui longe La Vallée des Monts d’Auvergne pour nous emmener au Col de Serre (1364 m), puis celui d’Eylac (1460 m). Si on se fie à l’avertissement des travaux, c’est là que nous devrions être bloqués. Eh bien… nous avons bien fait de persévérer, car le col n’est fermée que la semaine. Nous voilà donc partie pour faire l’ascension du Col du Pas de Peyrol (1588 m) !
Une fois en haut, deux choses nous frappent. Le vent et le monde sur place !
Nous nous garons, prenons quelques clichés et hop direction l’attraction locale : La tarte aux Myrtilles !
On ne va pas se mentir, c’était surtout le moment parfait pour boire un café ;p





Une fois de plus, une grosse demi-heure plus tard, nous reprendrons la route direction le Col de Néronne (1242 m). Oui, oui, encore un col !
Celui-ci, il est radicalement différent de ce que j’ai pu faire jusqu’à présent. Pour commencer, il faut redescendre jusqu’à une petite portion plateau, et hop, on remonte. Par contre, la route, bas comment dire, elle n’est vraiment pas large, avec des minis pont qui rétrécissent la chaussée et des pif-paf ou si tu te rates, tu dévales le ravin assuré.
À côté de ça, la route est magnifique au sens visuel du terme. En plein milieu des bois, complètement à flanc de vallée, que dire, bah… si magnifique.
Nous n’irons pas au col même, nous bifurquons direct pour faire la descente qui est exactement la même que la montée. La différence est que la route s’ouvre petit à petit et nous pouvons avoir quelques brides de paysage au passage.
Arrivée au village du Falgoux, je vois l’heure et je propose de bifurquer vers le Col d’Aulac (1228 m) qui n’était pas prévu au programme. Bas oui, nous avons le temps, c’est le dernier jour alors autant profiter. C’est un grand oui du groupe et nous voila donc sur la route.
Le Col est comme je les aime, un on-off qui va très bien au petit empattement de ma moto.
Ça envoie un peu de bois dans la montée avant d’arriver sur un énorme plateau avec une vue à couper le souffle. S’ensuit un passage en foret tout aussi splendide.






On tentera d’aller voir un château qui se trouve sur la route, mais nous finirons par nous pommer en plein milieu de nulle part sur des routes à douze grammes. Bien que le cadre soit agréable, cette fois-ci, nous décidons qu’il est temps d’arrêter de jouer et de rentrer au camping.
Dernier soir dans notre lieu de résidence avec un bon gros repas et déjà une première approche philosophique de ce roadtrip. Eh oui, nous sentons bien que c’est la fin.
Nous commençons à préparer tranquillement les valises pour pouvoir partir relativement tôt demain matin.
Et comme d’habitude, le reste finira par une soirée à discuter moto, paysage et passion.
Jour 4 – Back to Home !
Une nouvelle journée de moto, mais ce sera la dernière de ce roadtrip, eh oui, il faut bien rentrer à un moment donné. Aujourd’hui ce sera un peu comme le premier jour, mais dans le sens inverse. À savoir, des jolies portions de routes jusqu’au moment où nous repiquerons sur les grands axes.
D’abord direction Egleton pour faire le plein des motos et prendre un dernier petit déjeuner tous ensemble. Bon, on commence comme il se doit la journée, le petit déjeuner, c’est râpé, enfin sur Egleton. Nous ne savons pas vraiment ce qui se passait dans cette ville un dimanche, mais il y avait un monde pas possible, à tel point que le centre-ville était fermé.
On va donc pousser sur la trace afin de trouver une bourgade plus calme. Finalement, nous commencerons la journée avec la traversée de la partie sud-sud du Plateau des Millevaches, pas mal comme échauffement aussi.






Nous arriverons dans un petit village du nom de Chamboulive où nous trouverons tous ce qu’il faut. Boulangerie, café du coin, terrasse au soleil, calme ! Eh bien parfait pour une dernière. On n’est pas pressé, même si la journée sera longue, on prend le temps.
Arrivée un moment, nous reprendrons la route, enfin essaierons, car pour sortir du village ça n’a pas été simple. Les rues y sont si denses que le GPS n’arrivait pas m’indiquer correctement quelle direction prendre. On s’en sort via une petite route en pleine forêt et on comprendra, à mesure que sa taille se réduit, pourquoi le GPS avait autant de mal à la trouver. À un moment, on n’est plus sur du chemin goudronné que sur une route. Mais encore une pépite à traverser à moto.








Quelques kilomètres plus loin, le groupe se séparera, car Bruno venant de Sarthe, repiquera pour un trajet plus direct vers le nord.
Merci mec de nous avoir accompagnés durant ces quatre jours, on remet ça vite !
Nous continuons notre remonté vers Angoulême via le Parc Naturel du Périgord Limousin. Nous prendrons des chemins de travers à outrances, oui, je sais, je n’avais vraiment pas envie de prendre de grands axes.

Cela donnera de jolies sections où nous arriverons à enrouler sur un bon rythme, sans trop forcer ni se fatiguer. Bon, ces belles portions finiront par avoir raison de nous, et lors d’un passage particulièrement sympa pour la bande de peur, un virage aura décidé de traverser devant les roues de Cédric !
Pas de bobo, mais, résultat une moto au fossé avec à la clé une petite frayeur !
On ne s’énerve pas, on prend le temps de sortir la moto et d’aller se mettre en sécurité à l’entrée d’un champ pour faire un check complet du bonhomme et de la moto.
Bon, on s’en sort bien. Le bonhomme n’a rien et la moto a juste un léger regard de travers.



On souffle donc un bon coup et on reprend la route sur laquelle nous ferons un arrêt pour manger une fois sur Angoulême.
La pause déjeuner étant faite, nous reprenons une dernière fois la route, cette fois-ci sur de belles nationales pour rallier La Vendée. Cette dernière partie n’est clairement pas intéressante et je, vous en ferez grâce.
Vers 18h, nous sommes sur La Roche-sur-Yon et nous pouvons nous dire au revoir après quatre jours passés ensemble à rouler sur des routes toutes aussi belles les unes que les autres.
En résumé :
Nous aurons donc passé quatre jours en Auvergne, dont deux complètement immergés dedans. Nous avons parcouru environs 1 400 km et pour une première pour mes trois compères, c’est un bon début.
La satisfaction de partager avec les copains des moments pareils est tout simplement indescriptible, il faut les vivres pour en apprécier toutes leurs saveurs.
Il en ressort aussi une grande prise d’expérience de la route, tant par la variété des routes que par la variété des aléas que chaque journée nous offre.
Que dire de plus, et bien qu’une fois de plus l’organisation de ce genre de périple m’offre toujours autant de joie que de le faire en lui-même.









Comme d’habitude, les prémices du prochain road trip sont déjà lancés et même bien avancé.
Nous verrons si le timing nous permet de nous retrouver une fois de plus tous ensemble pour un périple qui s’annonce déjà bien plus long, mais tout aussi sympa.
Une série de vidéos sortira bien évidement en début d’année sur la chaine YouTube du blog.
D’ici là, n’oubliez pas, sortir couvert à moto ne veut pas dire mettre une capote dans sa poche !
