Aujourd’hui un petit billet pour vous parler des Michelin Road 5, les nouvelles basket de mon trois pattes.
Et après deux montes de Dunlop D222 qui faisaient le boulot mais sans plus et surtout ne tenaient pas la distance, je me suis décidé de retourner chez Michelin.
Initialement je partais sur du Pilot Road 4 car c’est un train que je connais et qui me donnait entière satisfaction tant sur le plan du grip toutes saisons que sur le plan de la longévité. 15000 bornes en mode normal ne fait pas peur à ces pneus, oui oui j’ai bien dis 15000 !
Ce qu’il faut comprendre c’est que je roule tous les jours et bien qu’il m’arrive aussi d’arsouiller, jamais suffisamment pour boulocher un train en 5000 bornes.
Le rendez vous est donc prit mais pour du Road 5, les 4 n’étant pas disponible et je voulais changer le train complet en une fois. Bon, par contre changer son train de pneu début décembre avec le temps qu’il fait, paye ta blague pour faire un rodage correcte. Surtout que les Michelin sont radicalement différents des Dunlop question mise sur l’angle. En effet la géométrie semble plus ronde et donne un sentiment de « j’vais me péter la gueule si je penche plus » mais en faite non.
C’est une sensation que je connais mais qui déstabilise toujours un peu au début alors couplé au froid et la pluie autant dire que l’hiver a été tout doux.
Quoiqu’il en soit, aujourd’hui les pneus sont rodés et surtout j’ai réappris à leurs faire confiance (non sans mal).
Après 5000 km il est temps de donner un vrai avis sur cette monte radicalement opposé au Dunlop. Premièrement, ça tient la route ! Le pneu avant est le plus compliqué à cerner. C’est sur lui que toute l’attention se porte au début car passé un certain angle c’est lui qui donne cette impression qu’on tombe. Autant le premier tiers est doux et régulier autant passé la mi-course l’angle bascule d’un coup. Sur le sec ça ne se ressent pas trop mais sur le mouillé ça craint et pourtant ça ne lâche pas mais ça craint quand même. L’arrière lui est tout le contraire, il est totalement progressif et les bandes 2CT+ sur le bord du pneu mettent littéralement en confiance alors que pourtant il est très peu sculpté. Je n’arrive d’ailleurs pas à trouver la limite, il faut dire que je ne l’a cherche pas particulièrement, et la bande de peur pourrait faire penser que je l’ai changé la veille. 😮
Car c’est la particularité du Road 5, ce n’est plus un pneu purement touring mais bien plus sportif qu’avant alors que pourtant Michelin voulait à priori le contraire. Mais c’est une réalité ce pneu est bien plus vif que les anciennes générations.
Alors certes, peut-être qu’un vrai testeur qui peut l’emmener en même temps sur route sèche et humide et à la fois sur piste trouvera à redire à mon ressenti. Mais je reprendrais que je ne le test pas sur une journée mais sur une durée de vie et que ça change certainement la donne.
Question durée de vie d’ailleurs, elle parait tout aussi bonne que ses prédécesseurs et après 5000 km il est à peine marqué. Bien évidement ma conduite douce n’y est pas pour rien.
Pour moi c’est donc un bon pneu. Il demande un peu d’apprentissage si on n’a pas l’habitude de cette sculpture mais passé ce cap c’est du pur bonheur. Pour revenir un peu sur la sculpture, bien que le pneu ne donne aucune vibration où bruit excessif à vitesse normale, à très faible allure (genre en ville en roulant au pas) on ressent une légère vibration lorsqu’il est neuf. Ça n’est pas gênant en soit mais ça surprend.
Voilà pour ce qui est de mon avis sur ce pneu qui comme d’habitude n’est que purement subjectif mais si il peut servir à quelqu’un pour son choix, bas c’est gratis !
Pour finir une photo des pneus fraichement montés (elle est pas belle cette couche de paraffine ?)
Elle est pas belle cette couche de paraffine ? Elle est pas belle cette couche de paraffine ?